Erwan LEMAITRE, membre de BNI Porte du Littoral, a une activité peu représentée dans les groupes puisqu’il est praticien Shiatsu. Nous l’avons interviewé pour en savoir plus et comprendre comment il faisait découvrir son métier à ses co-membres.
Quel est ton parcours ?
« Je m’appelle Erwan, j’ai 22 ans et je suis Praticien Shiatsu et je pratique également la méthode Poyet. J’ai été baigné très tôt dans la médecine douce. Etant un enfant adopté, j’eu des traumatismes lié à ma naissance difficile dû au décès de ma mère biologique à ce moment-là. Etant né au Cambodge, les familles sont très pauvres là-bas. Ce qui n’a pas épargné la mienne. Mon père a dû me déposer à un centre de nutrition afin de me nourrir. Cette période de ma vie étant tumultueuse. Ma mère adoptive, très ouverte aux médecines alternatives, m’emmena chez différents praticiens afin de pouvoir extérioriser et débloquer mes traumatismes et les conscientiser afin de les évacuer. Le plus efficace fut la Somatopathie et le Shiatsu. En grandissant, j’ai voulu savoir comment ces pratiques ont pu m’aider autant. Etant assez pragmatique, je me disais que ce n’était pas possible que de telles pratiques me guérissent. Par pur curiosité je me suis inscrit après mon BAC dans une école de Shiatsu à Tours, et ,qui plus est, enseignait la Médecine Traditionnelle Chinoise. C’est là ou je pu constater que j’avais un toucher sensible et que je ressentais beaucoup de chose avec mes mains. J’ai pu dissocier mes mains de mon mental. Désormais, aujourd’hui je dis souvent que c’est mes mains qui travaillent seules. Je continue ensuite mon aventure dans une école de Somatopathie à Rennes, où j’ai pu valider la pratique de la Méthode Poyet. La Somatopathie est une méthode douce issue de l’ostéopathie crânienne visant à rééquilibrer le corps sans craquage ou manipulation et permettre de soulager une douleur sur le long terme en travaillant sur l’origine de celle-ci.
Aujourd’hui je suis toujours en formation de Somatopathie et cela me passionne. J’ai hâte de pouvoir à mon tour débloquer des traumatismes et aider les personnes à avancer dans leur vie sans “trainer trop” de casseroles.
Ma manière de procéder est simple. Je rééquilibre le corps pour le mettre dans son axe avec la Méthode Poyet puis j’entretiens ce travail par le Shiatsu en favorisant le fonctionnement autonome du corps.«
Depuis quand fais-tu parti du BNI ?
Comment as-tu connu ce groupe ?
« La façon dont j’ai connu ce groupe est bien spéciale. On m’a souvent répété qu’il est important de créer un réseau. Or, à ce moment j’étais tout seul et je ne savais absolument pas comment faire du haut de mes 21 ans pour me faire un réseau. J’ai donc machinalement taper “comment se faire un réseau pro” et je suis tombé au départ sur un reseau exclusivement féminin qui m’a orienté vers d’autres reseaux dont BNI. En recherchant BNI, je suis tombé sur BNI Porte du Littoral La Roche Sur Yon. J’ai cliqué et je me suis retrouvé sans savoir comment, à m’inscrire pour une réunion dès le LENDEMAIN. On m’a contacté à 19h la veille pour une réunion spéciale. Ayant adoré l’ambiance et la vision du groupe sur la création de vraies relations j’ai décidé de sortir de ma zone de confort et de m’y inscrire.
Ton métier est peu représenté dans les groupes, par quel biais le fais-tu découvrir ?
« C’est bien pour cela que j’ai décidé d’intégrer ce groupe ! Je savais d’avance que ma pratique en générale n’était pas représenté dans les groupes. Souvent les praticiens font des salons bien-etre ou encore des “soirée Zen”. J’ai décidé pour ma part de démocratiser ces pratiques et d’aller là où les personnes sont le plus susceptibles de ne pas connaître ces pratiques.
Pour cela, je raconte les origines de ma pratique, la façon dont je travaille et j’informe sur les bienfaits de la pratique. C’est en prenant conscience de certaines choses que l’on peut apprendre à les maîtriser. Informer, voilà ma manière de faire. »
Quels sont tes objectifs avec le groupe ?
« En intégrant un groupe pour créer un réseau, mon objectif était d’intégrer ma pratique dans le plus d’entreprises possible. Je pratique en entreprise avec le Shiatsu assis et je souhaite sensibiliser les établissements dans le bien-être au travail. J’ai beaucoup de clients qui s’oublient trop souvent dans le travail. Dans une ère où la productivité est importante, il est parfois difficile de se trouver un temps pour soi. La productivité c’est bien, mais si la santé ne suit plus ça peut devenir problématique. J’accompagne donc les entreprises et particuliers à prendre conscience de cela afin que chacun puisse entretenir leur santé sur du long terme. Le corps est notre outil principal et il n’est pas interchangeable, une fois qu’il est épuisé c’est fini.
Je souhaite donc développer mon activité sur le secteur vendéen. »
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